Née en 1945 à Newark
Vit et travaille à New York et Los Angeles
Issue d’une famille de la classe moyenne du New Jersey, Barbara Kruger reçoit à partir de 1965 une formation à la Parsons School of Design à New York, où elle est influencée par les photographies de Diane Arbus et par Marvin Israel, graphiste de la revue Harper’s Bazaar. Elle travaille dans une agence de publicité, puis, pendant six années, pour le magazine de mode new-yorkais Mademoiselle, dirigé par Condé Nast (qui publie aussi Vogue). Elle y apprend les protocoles de construction des images destinées à la communication de masse et, notamment, à opérer les cadrages permettant le meilleur impact visuel – technique de saisie des regards, qu’elle réutilise ensuite dans ses premières œuvres comme artiste en 1969.
Sur de larges bannières, elle agrandit des images publicitaires issues de magazines et leur adjoint un slogan explicitement dirigé vers le public, qui questionne l’autorité du «male blanc», et les stéréotypes véhiculés par les médias. Ses photomontages, limités à trois couleurs (rouge, noir et blanc), évoquent l’agit-prop révolutionnaire ou les collages de John Heartfield, de Raoul Hausmann et de Hannah Höch. En 1979 a lieu sa première exposition marquante au centre d’art contemporain P.S.1 (New York). [...]
Depuis les années 1980, les séries de l’artiste, qui combinent plus étroitement mots et images, abordent les thèmes de la violence, du pouvoir ou de la sexualité, véhiculés par les médias. [...]
Fabienne Dumont, extrait du Dictionnaire universel des créatrices © 2013 Des femmes – Antoinette Fouque
https://awarewomenartists.com/
Œuvres
Impression offset sur papier
75 x 50 cm
Édition X