La Serre x La Ville Rayée = mfc2 - Exposition | mfc-michèle didier | Paris - Bruxelles - PARIS
Exposition du 22 novembre 2013 au 4 janvier 2014
Vernissage le 21 novembre 2013 de 18h à 21h
mfc2, un nouveau concept de programmation à la galerie mfc-michèle didier
La galerie parisienne mfc-michèle didier est vouée depuis maintenant deux ans à présenter les productions de la maison d'édition éponyme. Depuis sa conception elle a également comme dessein celui de favoriser la réflexion sur cette discipline artistique particulière qu'est le livre d'artiste. Le lieu offre aussi la possibilité de mettre en exergue l'importance et le rôle des éphémèras ainsi que celui de l'œuvre publiée et multipliée dans l'art contemporain. C'est dans cette perspective que mfc-michèle didier initie en novembre 2013 un nouveau projet: mfc2. Celui-ci se construit sur le principe de l'invitation.
Soit La Serre pour x1
La librairie La Serre est née en 2012 à l'initiative de quatre étudiants des Beaux-Arts de Paris, sur le constat suivant: les artistes produisent par leurs propres moyens des livres de qualité qui leur sont difficiles de distribuer ou d'exposer. Ils ont ainsi imaginé La Serre, une architecture mobile et légère, entièrement transparente, pouvant éclore à la vitesse d'un champignon.
Sur l'invitation de mfc-michèle didier, La Serre prendra ses quartiers d'hiver au 66 rue Notre-Dame de Nazareth à Paris pour une période d'un mois et demi. Elle présentera une sélection affinée de son fonds, renouvelé au cours de l'exposition.
Il s'agira également d'inviter cinq des artistes présentés dans La Serre à prolonger le contenu de leurs publications dans l'espace-temps formulé par l'exposition dans une galerie: Franziska Kabisch, Soufiane Ababri, aalliicceelleessccaanne&sso onniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, Tania Gheerbrandt et Louise Siffert.
La période d'exposition est conçue à la façon d'un cycle au cours duquel les interventions cohabitent et s'activent les unes après les autres. Se dérouleront cinq performances, conférences performées, activations, lectures, prenant comme point d'appui un ou plusieurs ouvrages préalablement édités, imprimés, affichés ou simplement projetés. Les performances se sont déroulées à la galerie chaque jeudi pendant 5 semaines. Pour revoir les performances, cliquez sur les liens suivants:
- Franziska Kabisch, le 21 novembre 2013
- Soufiane Ababri, le 28 novembre 2013
- aalliicceelleessccaanne&sso onniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, le 5 décembre 2013 - Tania Gheerbrandt, le 12 décembre 2013
- Louise Siffert, le 19 décembre
Soit La Ville Rayée pour x2
La Ville Rayée est un groupe de trois architectes, David Apheceix, Benjamin Lafore et Sébastien Martinez Barat, fondé en 2006. Abordant l'architecture comme un champ disciplinaire large qui regroupe des modes d'exercices multiples, les travaux de La Ville Rayée se situent au point de convergence des prospections théoriques et des enjeux pragmatiques.
Une sélection de publications mfc-michèle didier prend place sur deux de leurs créations: sanstitres et Adventures Close to Home.
Adventures Close to Home est une série de tables monofonctionnelles en frêne. Support d'un seul objet à la fois, leur assemblage compose des totems domestiques. Elles confrontent l'hyperfonctionnalisme aux réminiscences de motifs architecturaux.
Les sanstitres sont des objets encombrants en polystyrène blanc. Leur statut est indéterminé, entre l'objet dessiné et la matière brute. Ces lignes manufacturées sans valeur d'usage a priori sont activées par opportunisme devenant, seuils, support quelconques, qualifiant l'espace localement. Des objets dispensables.
Les ouvrages sélectionnés entrent en résonance avec leur travail par leur questionnement sur l'apparition des formes aux travers de protocoles: la superposition du temps page par page dans les deux volumes de l'œuvre One Million Years d'On Kawara ; la forme triangulaire et récurrante dessinée dans les paysages qui donne le titre à l'œuvre de Claude Closky, Inside a Triangle ; l'établissement d'un répertoire de 31 milliards de formes contenue dans The Book of Shapes d'Allan McCollum, ou encore la superposition de feuillets vierges qui créent un miroir et révèlent le portrait du spectateur dans life and works d'AA Bronson.
Exposition du 22 novembre 2013 au 4 janvier 2014
Vernissage le 21 novembre 2013 de 18h à 21h
mfc2, un nouveau concept de programmation à la galerie mfc-michèle didier
La galerie parisienne mfc-michèle didier est vouée depuis maintenant deux ans à présenter les productions de la maison d'édition éponyme. Depuis sa conception elle a également comme dessein celui de favoriser la réflexion sur cette discipline artistique particulière qu'est le livre d'artiste. Le lieu offre aussi la possibilité de mettre en exergue l'importance et le rôle des éphémèras ainsi que celui de l'œuvre publiée et multipliée dans l'art contemporain. C'est dans cette perspective que mfc-michèle didier initie en novembre 2013 un nouveau projet: mfc2. Celui-ci se construit sur le principe de l'invitation.
Soit La Serre pour x1
La librairie La Serre est née en 2012 à l'initiative de quatre étudiants des Beaux-Arts de Paris, sur le constat suivant: les artistes produisent par leurs propres moyens des livres de qualité qui leur sont difficiles de distribuer ou d'exposer. Ils ont ainsi imaginé La Serre, une architecture mobile et légère, entièrement transparente, pouvant éclore à la vitesse d'un champignon.
Sur l'invitation de mfc-michèle didier, La Serre prendra ses quartiers d'hiver au 66 rue Notre-Dame de Nazareth à Paris pour une période d'un mois et demi. Elle présentera une sélection affinée de son fonds, renouvelé au cours de l'exposition.
Il s'agira également d'inviter cinq des artistes présentés dans La Serre à prolonger le contenu de leurs publications dans l'espace-temps formulé par l'exposition dans une galerie: Franziska Kabisch, Soufiane Ababri, aalliicceelleessccaanne&sso onniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, Tania Gheerbrandt et Louise Siffert.
La période d'exposition est conçue à la façon d'un cycle au cours duquel les interventions cohabitent et s'activent les unes après les autres. Se dérouleront cinq performances, conférences performées, activations, lectures, prenant comme point d'appui un ou plusieurs ouvrages préalablement édités, imprimés, affichés ou simplement projetés. Les performances se sont déroulées à la galerie chaque jeudi pendant 5 semaines. Pour revoir les performances, cliquez sur les liens suivants:
- Franziska Kabisch, le 21 novembre 2013
- Soufiane Ababri, le 28 novembre 2013
- aalliicceelleessccaanne&sso onniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, le 5 décembre 2013 - Tania Gheerbrandt, le 12 décembre 2013
- Louise Siffert, le 19 décembre
Soit La Ville Rayée pour x2
La Ville Rayée est un groupe de trois architectes, David Apheceix, Benjamin Lafore et Sébastien Martinez Barat, fondé en 2006. Abordant l'architecture comme un champ disciplinaire large qui regroupe des modes d'exercices multiples, les travaux de La Ville Rayée se situent au point de convergence des prospections théoriques et des enjeux pragmatiques.
Une sélection de publications mfc-michèle didier prend place sur deux de leurs créations: sanstitres et Adventures Close to Home.
Adventures Close to Home est une série de tables monofonctionnelles en frêne. Support d'un seul objet à la fois, leur assemblage compose des totems domestiques. Elles confrontent l'hyperfonctionnalisme aux réminiscences de motifs architecturaux.
Les sanstitres sont des objets encombrants en polystyrène blanc. Leur statut est indéterminé, entre l'objet dessiné et la matière brute. Ces lignes manufacturées sans valeur d'usage a priori sont activées par opportunisme devenant, seuils, support quelconques, qualifiant l'espace localement. Des objets dispensables.
Les ouvrages sélectionnés entrent en résonance avec leur travail par leur questionnement sur l'apparition des formes aux travers de protocoles: la superposition du temps page par page dans les deux volumes de l'œuvre One Million Years d'On Kawara ; la forme triangulaire et récurrante dessinée dans les paysages qui donne le titre à l'œuvre de Claude Closky, Inside a Triangle ; l'établissement d'un répertoire de 31 milliards de formes contenue dans The Book of Shapes d'Allan McCollum, ou encore la superposition de feuillets vierges qui créent un miroir et révèlent le portrait du spectateur dans life and works d'AA Bronson.