Hubert Renard - Une rétrospective, 1971-1998 - Exposition | mfc-michèle didier | Paris - Bruxelles - PARIS
Exposition du 13 janvier au 18 Février 2017
Vernissage le 12 janvier de 18h à 21h en présence de l'artiste
mfc-michèle didier a le plaisir de présenter une proposition d’Hubert Renard intitulée Une rétrospective, 1971-1998, réalisée grâce au Kit de montage de l’artiste.
Ce protocole, composé d’un mode d’emploi et de documents, permet de monter une exposition retraçant le récit de l’œuvre d’Hubert Renard à travers trois éléments textuels: un titre, un document pédagogique et des cartels.
Déjà joué une première fois lors de l’exposition Légende au Frac Franche-Comté en 2016, interprété alors par Laurent Buffet, il s’adapte au lieu qui l’accueille et prend forme en fonction des conditions d’exposition. Chaque nouvel accrochage est une forme nouvelle de la même exposition rétrospective. Il montre les outils d’implémentation et de médiation du lieu d’exposition, et il raconte des œuvres d’art.
C’est un aperçu du travail de l’artiste Hubert Renard entre 1971 et 1998, uniquement vu par la littérature d’exposition, et c’est une œuvre potentielle qui se déploie dans l’espace de la galerie.
Le dispositif sera complété par la présentation d’une revue de presse éditée pour l’occasion, composée de l’ensemble des articles de presse qui ont jalonnés la carrière de l’artiste.
De plus, Alain Farfall nous a fait la joie et l’honneur d’écrire un texte spécialement pour ce dossier de presse.
L’ENJEU DE L’ART
Alain Farfall
Hubert Renard, artiste de renommée internationale, a participé au Salon d’Art Contemporain de Montréal ainsi qu’à la Biennale de Charleroi. Ses travaux ont été montrés à travers plus de quarante expositions de musées et galeries, à Lisbonne, Los Angeles, Vérone, Lyon, Genève, São Paulo, Saint-Etienne, Paris, Brême, Parme, Dijon, Chicago, Cologne, Londres, Anvers, Limoges, Nantes, Barcelone, Marseille, Quimper, Bergame, Krefeld, Balmieux, Pully, Renens.
Il convient historiquement de l’associer à la mouvance de l’art conceptuel de la fin des années soixante-dix, qui a révolutionné la manière de penser l’art et de le créer. En effet, il questionne, dès ses premières recherches, les interactions entre langage, écriture et images. L’artiste, néanmoins, ne s’enferme pas dans un média unique: peintures, photographies, sculptures, livres, installations rythment son œuvre. L’exploration est le maître mot de son travail.
L’art conceptuel est – bien plus qu’une révolution des formes visuelles de l’art moderne – une repensée fondamentale de la fonction de l’art et des artistes dans un contexte culturel changeant. C’est dans la définition de cette nouvelle appréhension de l’art que les idées et les œuvres d’Hubert Renard apportent une contribution essentielle. L’exposition Une rétrospective, 1971-1998 devient ainsi un retour aux sources de sa création. Hubert Renard appartient à une génération pour laquelle le statut d’artiste ne se réduit pas à produire pour un marché de purs et simples objets de consommation. À ses yeux, le statut d’artiste se rapprocherait plutôt de celui du chercheur. En tout cas, l’art est pour lui un enjeu. L’un de ces enjeux étant de faire une proposition qui résiste à la vision harmonieuse de la culture offerte par la société; qui permette d’en faire apparaître les contradictions, les points d’achoppements.
Le contexte dans lequel évolue Hubert Renard se fait ressentir dans ces questionnements et son travail est aussi le témoin de l’habitude qu’il développe déjà, celle de s’identifier à des «modèles» afin de se situer sur une certaine scène de l’art. Si ses sources sont les écrits de Derrida, Baudrillard, Borges, Levenson ou Goodman, Hubert Renard est également fortement influencé par le travail et les discussions avec des artistes qu’il côtoie, tels que Charles Addenby, Vincent Pérouse ou Didier Lambert.
Les combinaisons d’objets que l’artiste pratique interrogent des notions fondamentales de l’art: le statut de l’auteur, la définition de l’œuvre originale, la valeur de la signature ou du geste de l’artiste. Elles offrent l’opportunité à tous d’expérimenter, le temps d’une lecture, le temps d’une exposition, une synesthésie à caractère spatial. Elles sont au service d’un questionnement consistant à penser l’espace qui environne l’œuvre, lieu par et pour lequel elle se crée.
Aujourd’hui, plus de quarante années ont passé depuis ses premières interventions, le travail d’Hubert Renard apparaît toujours très actuel et terriblement pertinent lorsque l’on observe ce qu’il dénonçait avec le sourire au regard de notre réalité contemporaine.
Exposition du 13 janvier au 18 Février 2017
Vernissage le 12 janvier de 18h à 21h en présence de l'artiste
mfc-michèle didier a le plaisir de présenter une proposition d’Hubert Renard intitulée Une rétrospective, 1971-1998, réalisée grâce au Kit de montage de l’artiste.
Ce protocole, composé d’un mode d’emploi et de documents, permet de monter une exposition retraçant le récit de l’œuvre d’Hubert Renard à travers trois éléments textuels: un titre, un document pédagogique et des cartels.
Déjà joué une première fois lors de l’exposition Légende au Frac Franche-Comté en 2016, interprété alors par Laurent Buffet, il s’adapte au lieu qui l’accueille et prend forme en fonction des conditions d’exposition. Chaque nouvel accrochage est une forme nouvelle de la même exposition rétrospective. Il montre les outils d’implémentation et de médiation du lieu d’exposition, et il raconte des œuvres d’art.
C’est un aperçu du travail de l’artiste Hubert Renard entre 1971 et 1998, uniquement vu par la littérature d’exposition, et c’est une œuvre potentielle qui se déploie dans l’espace de la galerie.
Le dispositif sera complété par la présentation d’une revue de presse éditée pour l’occasion, composée de l’ensemble des articles de presse qui ont jalonnés la carrière de l’artiste.
De plus, Alain Farfall nous a fait la joie et l’honneur d’écrire un texte spécialement pour ce dossier de presse.
L’ENJEU DE L’ART
Alain Farfall
Hubert Renard, artiste de renommée internationale, a participé au Salon d’Art Contemporain de Montréal ainsi qu’à la Biennale de Charleroi. Ses travaux ont été montrés à travers plus de quarante expositions de musées et galeries, à Lisbonne, Los Angeles, Vérone, Lyon, Genève, São Paulo, Saint-Etienne, Paris, Brême, Parme, Dijon, Chicago, Cologne, Londres, Anvers, Limoges, Nantes, Barcelone, Marseille, Quimper, Bergame, Krefeld, Balmieux, Pully, Renens.
Il convient historiquement de l’associer à la mouvance de l’art conceptuel de la fin des années soixante-dix, qui a révolutionné la manière de penser l’art et de le créer. En effet, il questionne, dès ses premières recherches, les interactions entre langage, écriture et images. L’artiste, néanmoins, ne s’enferme pas dans un média unique: peintures, photographies, sculptures, livres, installations rythment son œuvre. L’exploration est le maître mot de son travail.
L’art conceptuel est – bien plus qu’une révolution des formes visuelles de l’art moderne – une repensée fondamentale de la fonction de l’art et des artistes dans un contexte culturel changeant. C’est dans la définition de cette nouvelle appréhension de l’art que les idées et les œuvres d’Hubert Renard apportent une contribution essentielle. L’exposition Une rétrospective, 1971-1998 devient ainsi un retour aux sources de sa création. Hubert Renard appartient à une génération pour laquelle le statut d’artiste ne se réduit pas à produire pour un marché de purs et simples objets de consommation. À ses yeux, le statut d’artiste se rapprocherait plutôt de celui du chercheur. En tout cas, l’art est pour lui un enjeu. L’un de ces enjeux étant de faire une proposition qui résiste à la vision harmonieuse de la culture offerte par la société; qui permette d’en faire apparaître les contradictions, les points d’achoppements.
Le contexte dans lequel évolue Hubert Renard se fait ressentir dans ces questionnements et son travail est aussi le témoin de l’habitude qu’il développe déjà, celle de s’identifier à des «modèles» afin de se situer sur une certaine scène de l’art. Si ses sources sont les écrits de Derrida, Baudrillard, Borges, Levenson ou Goodman, Hubert Renard est également fortement influencé par le travail et les discussions avec des artistes qu’il côtoie, tels que Charles Addenby, Vincent Pérouse ou Didier Lambert.
Les combinaisons d’objets que l’artiste pratique interrogent des notions fondamentales de l’art: le statut de l’auteur, la définition de l’œuvre originale, la valeur de la signature ou du geste de l’artiste. Elles offrent l’opportunité à tous d’expérimenter, le temps d’une lecture, le temps d’une exposition, une synesthésie à caractère spatial. Elles sont au service d’un questionnement consistant à penser l’espace qui environne l’œuvre, lieu par et pour lequel elle se crée.
Aujourd’hui, plus de quarante années ont passé depuis ses premières interventions, le travail d’Hubert Renard apparaît toujours très actuel et terriblement pertinent lorsque l’on observe ce qu’il dénonçait avec le sourire au regard de notre réalité contemporaine.
Œuvres présentées
Boite en carton gris, contient un livret et un classeur
39 x 29 x 6,5 cm