Martha Wilson - Martha Wilson: Staging the Journals - Exposition | mfc-michèle didier | Paris - Bruxelles - PARIS
Exposition du 7 septembre au 17 novembre 2018
Vernissage le 6 septembre 2018 de 18h à 21h en présence de l'artiste
Performance de l'artiste, suivie d'une discussion avec Geneviève Fraisse, philosophe, CNRS, le 8 septembre 2018 de 17h à 19h
Artiste féministe performeuse américaine, Martha Wilson est avant tout connue pour son rôle de fondatrice et directrice de la fondation Franklin Furnace Archives, créée à New York en 1976. Les archives de la fondation sont aujourd'hui considérées parmi les plus importantes pour l'histoire de la performance et des livres d'artistes, et ont fait en 2016 l'objet d'une exposition majeure au MoMA de New York, à l'occasion du 40ème anniversaire de la fondation (Back in Time with Time-Based Works: Artists’ Books at Franklin Furnace, 1976–1980).
Dans la lignée de l'exposition qui s'est récemment tenue au Kunstraum de Vienne (The Two Halves of Martha Wilson's Brain), et pour la première fois en France, l'exposition Staging the Journals est axée sur le rôle de Martha Wilson en tant qu'artiste, permettant ainsi de (re)découvrir l'importance de son oeuvre dans le paysage artistique des années 70. L'exposition est également l'occasion pour mfc-michèle didier d'annoncer la publication à une date ultérieure des journaux artistiques et intimes tenus par l'artiste de 1965 à 1981.
L’exposition Staging the Journals, présente un ensemble de photographies et vidéos, qui rendent compte du travail de Martha Wilson débuté dans les années 70; pionnière de la performance en tant que médium artistique à part entière, Martha Wilson met en scène son corps, et comme une actrice le ferait, se grime, se transforme, créant de multiples autoportraits comme autant de personnages subversifs. Elle explore ainsi par le biais de photographies et vidéos novatrices, la subjectivité de la femme à travers des jeux de rôles, des travestissements, et la mise en scène d’usurpation d’identités de personnalités connues.
Moment charnière dans sa carrière, elle créé en 1976 le groupe DISBAND, actif de 1978 à 1982, dont l’exposition présente également des oeuvres vidéos. Exclusivement formé de femmes artistes basées à New York, le groupe est composé de Barbara Ess, Ilona Granet, Donna Henes, Daile Kaplan, Barbara Kruger, Ingrid Sischy, Diane Torr, et Martha Wilson. Les membres, non musiciennes, produisent de la musique en chantant, criant, et piétinant, estompant la frontière entre performance et concert, grâce à leurs chansons a-cappella et leurs imitations de personnalités politiques tel que Nancy Reagan, Barbara Bush ou Tipper Gore. Le groupe se reforme trente ans après sa création, en 2008, à l’occasion de l’exposition WACK! Art and the Feminist Revolution organisé au MoMA/P.S.1 de New York.
Le travail de Martha Wilson est maintenant considéré comme précurseur. Nombre de ses photographies pointent vers un territoire plus tard conquis par Cindy Sherman, et d’autres artistes contemporains. Son rôle à la fois en tant qu’artiste, mais aussi en tant que fédératrice grâce à la création de Franklin Furnace Archives ou de DISBAND, lui vaut d’être décrite par le critique du New York Times, Holland Cotter, comme étant une des personnes les plus emblématiques de l’art à Manhattan dans les années 70.
L’exposition Staging the Journals tend à rendre compte de son soeuvre pionnière, de son approche subversive et de ses collaborations avec d'autres artistes femmes, et ainsi de sa contribution à l'art conceptuel et féministe.
L'oeuvre de Martha Wilson est présente dans les collections d’institutions telles que le MoMA, le Whitney Museum of American Art, ou le Guggenheim (New York).
Exposition du 7 septembre au 17 novembre 2018
Vernissage le 6 septembre 2018 de 18h à 21h en présence de l'artiste
Performance de l'artiste, suivie d'une discussion avec Geneviève Fraisse, philosophe, CNRS, le 8 septembre 2018 de 17h à 19h
Artiste féministe performeuse américaine, Martha Wilson est avant tout connue pour son rôle de fondatrice et directrice de la fondation Franklin Furnace Archives, créée à New York en 1976. Les archives de la fondation sont aujourd'hui considérées parmi les plus importantes pour l'histoire de la performance et des livres d'artistes, et ont fait en 2016 l'objet d'une exposition majeure au MoMA de New York, à l'occasion du 40ème anniversaire de la fondation (Back in Time with Time-Based Works: Artists’ Books at Franklin Furnace, 1976–1980).
Dans la lignée de l'exposition qui s'est récemment tenue au Kunstraum de Vienne (The Two Halves of Martha Wilson's Brain), et pour la première fois en France, l'exposition Staging the Journals est axée sur le rôle de Martha Wilson en tant qu'artiste, permettant ainsi de (re)découvrir l'importance de son oeuvre dans le paysage artistique des années 70. L'exposition est également l'occasion pour mfc-michèle didier d'annoncer la publication à une date ultérieure des journaux artistiques et intimes tenus par l'artiste de 1965 à 1981.
L’exposition Staging the Journals, présente un ensemble de photographies et vidéos, qui rendent compte du travail de Martha Wilson débuté dans les années 70; pionnière de la performance en tant que médium artistique à part entière, Martha Wilson met en scène son corps, et comme une actrice le ferait, se grime, se transforme, créant de multiples autoportraits comme autant de personnages subversifs. Elle explore ainsi par le biais de photographies et vidéos novatrices, la subjectivité de la femme à travers des jeux de rôles, des travestissements, et la mise en scène d’usurpation d’identités de personnalités connues.
Moment charnière dans sa carrière, elle créé en 1976 le groupe DISBAND, actif de 1978 à 1982, dont l’exposition présente également des oeuvres vidéos. Exclusivement formé de femmes artistes basées à New York, le groupe est composé de Barbara Ess, Ilona Granet, Donna Henes, Daile Kaplan, Barbara Kruger, Ingrid Sischy, Diane Torr, et Martha Wilson. Les membres, non musiciennes, produisent de la musique en chantant, criant, et piétinant, estompant la frontière entre performance et concert, grâce à leurs chansons a-cappella et leurs imitations de personnalités politiques tel que Nancy Reagan, Barbara Bush ou Tipper Gore. Le groupe se reforme trente ans après sa création, en 2008, à l’occasion de l’exposition WACK! Art and the Feminist Revolution organisé au MoMA/P.S.1 de New York.
Le travail de Martha Wilson est maintenant considéré comme précurseur. Nombre de ses photographies pointent vers un territoire plus tard conquis par Cindy Sherman, et d’autres artistes contemporains. Son rôle à la fois en tant qu’artiste, mais aussi en tant que fédératrice grâce à la création de Franklin Furnace Archives ou de DISBAND, lui vaut d’être décrite par le critique du New York Times, Holland Cotter, comme étant une des personnes les plus emblématiques de l’art à Manhattan dans les années 70.
L’exposition Staging the Journals tend à rendre compte de son soeuvre pionnière, de son approche subversive et de ses collaborations avec d'autres artistes femmes, et ainsi de sa contribution à l'art conceptuel et féministe.
L'oeuvre de Martha Wilson est présente dans les collections d’institutions telles que le MoMA, le Whitney Museum of American Art, ou le Guggenheim (New York).
Œuvres présentées
Photographie argentique couleur, texte dactylographié, monté sous passe-partout, tiré en 2008
50 x 36 x 3 cm
Exemplaire N° AP 1/2
Photographies argentique couleur, texte dactylographié, monté sous passe-partout, tiré en 2008
51,5 x 36 x 3 cm
Exemplaire N° AP 1/2
Photographie couleur, encadrée
84,5 x 69,5 x 4,5 cm
Édition de 5 + 2 AP
Impression c-print dans un cadre d'époque
51 x 41 x 2,5 cm
Édition de 5 + 2 AP
Vidéo, couleur, muet, 1 minute
Édition de 10
Photographie lenticulaire, encadrée
74 x 53 x 4 cm
Édition de 10 + 3 AP