Cari Gonzalez-Casanova - Isles of Dalia - Exposition | mfc-michèle didier | Paris - Bruxelles - PARIS
Dalia
Dalia est un prénom féminin commun en arabe, swahili et en hébreu. Le prénom en arabe signifie la vigne. Le prénom en hébreu provient du mot qui signifie la pointe d’une branche, en particulier celle d’une vigne ou d’un olivier. Il y a plusieurs références bibliques et talmudiques.
Cependant, la confusion a surgi chez les hébréophones en raison de la similitude du nom de la fleur dahlia, nommée en l’honneur d’Anders Dahl, un botaniste suédois, par le naturaliste espagnol Antonio José Cavanilles, directeur du Jardin botanique royal de Madrid au XVIIIe siècle.
D’ailleurs, dans certaines langues le nom de la fleur s’écrit dalia, par exemple en italien.
Dalia est également un prénom féminin populaire en Lituanie, où il signifie «destin» ou «destinée» et est dérivé de traditions païennes lituaniennes : Dalia étant la déesse du Destin dans la mythologie lituanienne.
Son nom est utilisé aussi pour signifier «une grosse branche».
La série d’oeuvres intitulée Isles of Dalia s’interroge sur notre fascination croissante pour les plantes d’intérieur et sur l’art de l’arrangement floral.
Réunissant des oeuvres qui questionnent notre relation aux fleurs et à la nature, l’exposition explorera les processus de transcription, de traduction et de représentation du motif floral.
Ces oeuvres occupent l’espace poétique et non lexical entre un objet ou un concept et sa transformation en une autre forme compréhensible et pertinente.
Cette fascination pourrait-elle être nourrie par notre attirance pour des êtres vivants qui restent indifférents aux faits et à certaines valeurs qui structurent notre société comme la croissance économique, la productivité, la hiérarchie sociale, la territorialité, la valorisation et l’accélération du temps ?
Au travers d’une série de dessins de fleurs réalisés à l’aveugle et de l’utilisation de logiciels de reconnaissance des tracés des frontières, la neutralité supposée du regard transformera le délinéament des fleurs en autant de contours d’une île, de lignes de côte, que de cartographies des seuils.
Suivant la grammaire héraldique en vigueur, un bouquet de fleurs, conçu pour l’exposition, sera transformé en blason. Ce dernier ne manquera pas de nous rappeler l’emploi du motif floral dans l’héraldique et la vexillographie pour désigner les propriétés d’un territoire.
Isles of Dalia invitera le spectateur à réfléchir comment ces formes font écho aux idées du romantisme — de la sublime nature au bon sauvage — et permettra à des Astéracées (dahlia) ou autres espèces d’incarner à la fois ce qui est personnel et ce qui est universel.
L'ouverture de l'exposition aura lieu le samedi 10 janvier 2026 de 16h à 19h.
L’exposition se déroulera du 15 janvier au 21 mars 2026.
La galerie est ouverte sur rendez-vous du jeudi au samedi de 14h à 18h.
Dalia
Dalia est un prénom féminin commun en arabe, swahili et en hébreu. Le prénom en arabe signifie la vigne. Le prénom en hébreu provient du mot qui signifie la pointe d’une branche, en particulier celle d’une vigne ou d’un olivier. Il y a plusieurs références bibliques et talmudiques.
Cependant, la confusion a surgi chez les hébréophones en raison de la similitude du nom de la fleur dahlia, nommée en l’honneur d’Anders Dahl, un botaniste suédois, par le naturaliste espagnol Antonio José Cavanilles, directeur du Jardin botanique royal de Madrid au XVIIIe siècle.
D’ailleurs, dans certaines langues le nom de la fleur s’écrit dalia, par exemple en italien.
Dalia est également un prénom féminin populaire en Lituanie, où il signifie «destin» ou «destinée» et est dérivé de traditions païennes lituaniennes : Dalia étant la déesse du Destin dans la mythologie lituanienne.
Son nom est utilisé aussi pour signifier «une grosse branche».
La série d’oeuvres intitulée Isles of Dalia s’interroge sur notre fascination croissante pour les plantes d’intérieur et sur l’art de l’arrangement floral.
Réunissant des oeuvres qui questionnent notre relation aux fleurs et à la nature, l’exposition explorera les processus de transcription, de traduction et de représentation du motif floral.
Ces oeuvres occupent l’espace poétique et non lexical entre un objet ou un concept et sa transformation en une autre forme compréhensible et pertinente.
Cette fascination pourrait-elle être nourrie par notre attirance pour des êtres vivants qui restent indifférents aux faits et à certaines valeurs qui structurent notre société comme la croissance économique, la productivité, la hiérarchie sociale, la territorialité, la valorisation et l’accélération du temps ?
Au travers d’une série de dessins de fleurs réalisés à l’aveugle et de l’utilisation de logiciels de reconnaissance des tracés des frontières, la neutralité supposée du regard transformera le délinéament des fleurs en autant de contours d’une île, de lignes de côte, que de cartographies des seuils.
Suivant la grammaire héraldique en vigueur, un bouquet de fleurs, conçu pour l’exposition, sera transformé en blason. Ce dernier ne manquera pas de nous rappeler l’emploi du motif floral dans l’héraldique et la vexillographie pour désigner les propriétés d’un territoire.
Isles of Dalia invitera le spectateur à réfléchir comment ces formes font écho aux idées du romantisme — de la sublime nature au bon sauvage — et permettra à des Astéracées (dahlia) ou autres espèces d’incarner à la fois ce qui est personnel et ce qui est universel.
L'ouverture de l'exposition aura lieu le samedi 10 janvier 2026 de 16h à 19h.
L’exposition se déroulera du 15 janvier au 21 mars 2026.
La galerie est ouverte sur rendez-vous du jeudi au samedi de 14h à 18h.