Fiona Banner, Brognon Rollin, Jack Goldstein, Jenny Holzer, Kay Rosen, Michaela Spiegel - Art Basel Paris - Salon | mfc-michèle didier | Paris - Bruxelles -

À l'occasion de la documenta 7 en 1982, Jack Goldstein rédige un essai aphoristique qui commence par l'affirmation que « les médias sont sensationnels ». Nous pourrions même dire aujourd'hui qu'ils sont sensationnalistes, destinés à provoquer une vive attention et une vive émotion.

L'artiste souligne aussi que la technologie des médias peut se substituer à notre propre expérience. Il écrit : « La technologie fait tout pour nous, de sorte que nous n'avons plus à fonctionner en termes d'expérience, mais en termes d'esthétique. L'art devient alors un moyen pour contrer ce monde entièrement contrôlé par les médias ».

Nous donnerons à voir des oeuvres qui pourraient provoquer la sidération, l'étonnement, la stupeur, le questionnement comme un :

Heart of Darkness de Fiona Banner,

Tell The Dogs de Brognon Rollin,

Aphorisms: If he doesn't know what to do... de Jack Goldstein,

Inflammatory Essays, x 20 de Jenny Holzer,

The Man de Kay Rosen,

Pol 6.104 de Michaela Spiegel.

Mais toutes, nous permettront de reprendre le contrôle de la raison... et de raisonner.

Toutes ces oeuvres interrogent la philosophie des sciences, la philosophie sociale ou encore la théorie de la communication contemporaine et les arts. Elles nous interpellent directement et au-delà de l'effondrement de la réalité, elles permettent peut-être de reconstruire le monde.